C’est un nouveau rebondissement dans l’affaire Skripal. Serguei Skripal, ancien espion russe, avait été empoisonné en mars dernier à l’aide d’un agent innervant. Après la Russie, c’est à l’Angleterre d’être soupçonnée d’avoir orchestré l’attaque.
Les sanctions britanniques
Theresa May, la Première ministre britannique, avait été très ferme à l’encontre de la Russie. Elle accusait, et accuse encore aujourd’hui, le pays de Vladimir Poutine d’être responsable de l’empoissonnement de l’ancien espion russe. Pour affirmer sa prise de position, elle a alors prié plusieurs diplomates russes de retourner dans leur pays .
Plusieurs pays européens comme la France ou l’Allemagne ont suivi le mouvement. Outre Atlantique, les Etats-Unis et le Canada ont également fortement sanctionné la Russie. De nombreux diplomates russes ont été renvoyés chez eux.
Ces pays, ligués contre la Russie, ont exigé un rapport détaillé sur le programme Novitchok (usage d’armes chimiques), dont elle a toujours nié l’existence.
Mais en ce début de semaine, un nouveau rebondissement est venu alimenter l’affaire et attiser les flemmes.
Les conditions du Brexit responsables ?
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a insinué que Londres pourrait être derrière l’empoisonnement de l’ex-espion russe Sergueï Skripal. Il estime que l’empoissonnement « pouvait être dans l’intérêt du gouvernement britannique, qui s’est trouvé dans une position inconfortable en étant dans l’incapacité de remplir ses promesses faites aux électeurs sur les conditions du Brexit ».
Il ajoute également que « cela pouvait aussi être dans l’intérêt des services spéciaux britanniques, qui sont connus pour leur capacité à agir avec permis de tuer ».
L’homme politique a également expliqué, lors d’une conférence de presse, que la Russie n’avait aucun intérêt à orchestrer une telle attaque, et de se mettre à dos le monde entier, alors que leur relation diplomatiques sont déjà compliquées.