Ce lundi, six personnes ont été interpellées par les forces de l’ordre, dans le cadre de l’affaire de Magnanville, qui avait ému la France entière en 2016. Les six interpellés sont entendus au sujet de cet attentat, qui avait couté la vie à deux policiers.
Un couple de policiers assassiné à son domicile
Deux ans après, l’émotion est toujours très vive dans le rang des forces de l’ordre. Deux de leurs collègues, Baptiste Salvaing et sa compagne Jessica Schneider, ont été assassinés à coups de couteau dans leur domicile de Magnanville. Les faits se sont déroulés sous les yeux de leur fils, qui avait trois ans à l’époque. Encore une affaire qui ne va pas donner beaucoup d’espérance dans les banlieues.
L’assaillant, Larossi Abballa, originaire d’un quartier difficile en banlieue parisienne, avait revendiqué son acte au nom du groupe État islamique (EI) en direct sur les réseaux sociaux. Un mode opératoire qui avait et qui continue à susciter l’horreur, deux ans après les faits.
Coup de théâtre à la section antiterroriste
Ce début de semaine a été un coup de théâtre absolu dans l’affaire. Depuis le début, elle pose beaucoup de questions. Comment se fait-il, que le terroriste ait pu trouver l’identité les renseignements nécessaires sur ses victimes ?
Afin de répondre à ces interrogations, les enquêteurs de la section antiterroriste de Paris ont placé en garde a vue six personnes, qui pourraient être impliquées dans cette tragédie. Les enquêteurs de la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire cherchent à comprendre pourquoi le meurtrier a ciblé ce couple de fonctionnaires dans leur pavillon de Magnanville.
Trois femmes et trois hommes ont été interpellés par les enquêteurs de la police judiciaire qui cherchent à comprendre pourquoi le meurtrier a ciblé ce couple de fonctionnaires. Parmi ces personnes, une policière et sa fille radicalisée ont été entendues.
Les prochains jours devront permettre de faire la lumière sur ces questions primordiales, en suspend depuis deux ans.