Depuis plus d’une semaine et les perquisitions menées à son domicile, chez plusieurs de ses proches et au siège du Parti de Gauche et de la France Insoumise, chaque jour est l’occasion d’une nouvelle polémique autour du député marseillais.
Sa côte de popularité s’écroule dans la population et y compris chez ses sympathisants. Bien plus que sa réaction face aux perquisitions, c’est comportement à l’égard des journalistes qui dérange le plus. D’après un sondage Elabe du mercredi 24 octobre, 64% des sondés se déclarent choqués par son attitude. Seulement 9% ne le sont pas du tout. Parmi ses électeurs de 2017, ils sont près de 50% à l’être. Dans le baromètre Ipsos, il perd 7 points de popularité. Dorénavant 70% des Français ont un avis défavorable de sa personne, son score le plus haut depuis 2010.
Hier à Strasbourg il a réédité son attitude anti-médias. Il a avoué détester les médias, retirant ses accusations contre les journalistes de Radio France. Il les a qualifié d’ « abrutis » , de « menteurs » et de « faussaires ». Il a également déclaré : « Nous sommes persécutés. Beaucoup de nos amis sont très traumatisés. Je vous demande de le comprendre, même si moi vous me détestez, et je peux le comprendre car je vous le rends bien ».
A l’opposé de cette polémique, le leader du mouvement LFI et monsieur Maurel, qui vient de quitter le PS, ont annoncé préparer une liste commune pour les élections européennes de 2019. Selon ce dernier : « On a la volonté de mener des combats en commun jusqu’à la fin du mandat. Après il faut qu’on discute ».