Opiniatre 15 mars 2019
Pancarte Friday for future

Ce vendredi 15 mars 2019 des dizaines de milliers d’étudiants ont manifesté dans plusieurs villes du monde dont Berlin, Rome, Copenhague, Vienne, Madrid, pour dénoncer l’inaction des politiques face au réchauffement climatique. « Non-assistance à planète en danger », « Il n’y a pas de planète B », « Ne niez pas le changement climatique » sont quelques-uns des slogans brandis à l’occasion de cette marche pour le climat.

Des milliers de manifestants dans toute la France

Aujourd’hui 15 mars 2019, des dizaines de milliers d’étudiants et d’élèves ont manifesté dans plusieurs villes dont Berlin, Rome, Copenhague, Madrid et Vienne contre l’inaction des dirigeants face au réchauffement climatique. « Non-assistance à planète en danger », « Il n’y a pas de planète B » sont quelques-uns de leurs slogans. En France, d’importants cortèges ont défilé à Lyon et à Paris. A Lyon l’on a dénombré 12.000 manifestants et à Paris 40.000 personnes selon les organisateurs et 29.000 d’après les statistiques de la Préfecture de Police. Dans la capitale française, des jeunes ont bloqué pendant plusieurs minutes l’entrée du siège de la Société Générale pour dénoncer les investissements « nocifs » de la banque internationale dans l’environnement.

Plus de 120 pays concernés

Les jeunes des autres pays ont également séché les cours ce vendredi afin de participer à cette grève du climat. A Berlin, des milliers d’étudiants ont organisé une marche qui a fini devant la chancellerie fédérale. A cause du décalage horaire, les jeunes asiatiques ont été les premiers à organisé leur marche pour le climat. De New Dehli, à Sydney en passant par Bangkok et Hong Kong, les étudiants ont massivement répondu présents. « Si la tendance se poursuit, on va avoir une hausse de 1° C ou 2° C dans l’océan, cela deviendra insoutenable », interpelle Charles Rickwood un jeune homme de Sydney, en Australie. « Si vous n’agissez pas comme des adultes, nous le ferons » répétaient de leur côté les élèves de Thaïlande.

Pour sa part, Greta Thunberg, l’adolescente suédoise en partie à l’origine de cette mobilisation mondiale, a martelé ce vendredi matin que « Nous venons de naître au monde, cette crise, nous allons devoir vivre avec, et nos enfants et nos petits-enfants et les générations futures. Nous ne l’accepterons pas ».

 

 

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