Opiniatre 25 juin 2019
Valérie Gauvin et Eugénie Le Sommer célébrant un but des Bleues contre le Brésil en huitième de finale de la coupe du monde 2019

 

C’est l’arme principale des Bleues depuis le début de la Coupe du monde : les coups de pied arrêtés. Elles ont inscrit plus de la moitié de leurs buts sur cet exercice. Pour les prochains matchs, notamment celui à venir contre les Etats Unis, les Françaises veulent rendre cette arme encore plus fatale.

Les Bleues se sont spécialisées dans les coups francs

Si les Bleues peinent dans les phases offensives depuis le début de la Coupe du monde, elles se sont en revanche montré très convaincantes sur les coups francs. Les coups de pied arrêtés sont même devenus leur arme principale puisqu’elles ont inscrit 5 buts sur cet exercice, soit plus de la moitié de leurs réalisations (9).

Le dimanche, lors du huitième de finale contre le Brésil (2-1), la lumière est d’ailleurs venue de cette pénalité dans les ultimes instants du match. En effet, sur un coup franc tiré par Amel Majri, Amandine Henry a su se montrer la plus prompte pour reprendre le ballon et l’envoyer au fond des filets de la Seleçao.

Au fil des rencontres, les Bleues ont fini par admettre que les coups de pied de réparation sont devenus leur atout majeur. Eugénie Le Sommer l’a reconnu, elle qui a affirmé après le huitième de finale : « On sait qu’on est très dangereuses sur les coups de pied arrêtés ». Elise Bussaglia va plus loin en déclarant qu’« On fait peur sur ces séquences et c’est tant mieux ».

« On peut faire encore plus mal »

Si les Bleues performent tant sur les coups francs c’est sans doute parce qu’elles ont dans leur rang une bonne taille : Wendie Renard avec son 1m87. Mais ce n’est pas la seule force de l’équipe de France. Il y a également le sens du combat de Valérie Gauvin ou encore le timing et la rage d’Amandine Henry. Aussi, les Françaises ont de bonnes frappeuses, à l’image d’Amel Majri ou de Gaëtane Thiney. A ce sujet, Eugénie Le Sommer déclare : « On est très performantes, les tireuses ou les joueuses à la réception. C’est une arme supplémentaire pour marquer des buts et on a vu ce dimanche que ça pouvait décanter des situations. C’est bien pour nous ».

Contre l’ogre américain, il faudra faire mieux

Comme les coups de pied leur réussissent bien, les Bleues estiment qu’il faut les perfectionner pour les matchs à venir : « Ça nous réussit et il faut que ça continue comme ça. Mais on doit faire encore mieux là-dessus », pense Wendie Renard. Elle ajoute : « Si c’est mieux frappé dans les zones essentielles, ça peut faire encore plus mal ».

Mais vendredi soir, contre les Etats Unis en quart de finale, les coups francs ne suffiront certainement pas. Il est donc de bon ton de travailler également les phases offensives, jusque-là affligeantes.

 

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