Opiniatre 27 juin 2019
Marlène Schiappa en 2017

 

Marlène Schiappa a dénoncé ce jeudi l’homophobie de la députée Agnès Thill, exclue du parti majoritaire pour avoir notamment dénoncé l’existence d’un lobby LGBT à l’Assemblée nationale. Selon la secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes, l’élue LREM est tout simplement victime d’un « délire homophobe ».

L’Assemblée nationale ne fait que défendre les valeurs de la République

Sur Europe 1 ce jeudi, Marlène Schiappa a dénoncé le « délire homophobe » d’Agnès Thill, exclue de la majorité pour une série de déclarations dont celle prétendant l’existence d’un lobby LGBT à l’Assemblée nationale. La secrétaire d’Etat à l’Egalité femmes-hommes, qui défend le sort réservé à l’élue LREM, assure que « C’est un espèce de fantasme homophobe, cette existence d’un puissant lobby LGBT. Ce n’est pas vrai ». Puis de faire cette précision : « Il n’y a pas d’existence de lobby gay ou de lobby LGBT. Il y a simplement des gens qui s’engagent pour défendre les valeurs de la République et défendre l’égalité des droits, tout simplement ».

Ecartée à cause de son homophobie

Marlène Schiappa explique aussi que l’élue de l’Oise n’a pas été exclue pour son opposition à la PMA ouverte à toutes les femmes, mais pour ses positions très tranchées sur l’homosexualité.  « Sur les questions de bioéthique, il y a une liberté de vote, ça été répété à plusieurs reprises par le délégué général (de LREM) Stanislas Guérini et par le président du groupe, Gilles Le Gendre, a rappelé la secrétaire d’Etat. « En ce qui concerne Agnès Thill, ce n’est pas parce qu’elle est opposée à la PMA que la commission des conflits a décidé de l’exclure du mouvement, mais c’est parce qu’elle tenu à de nombreuses reprises des propos homophobes, des propos stigmatisants et des propos injurieux vis-à-vis de plusieurs personnes ».

« Je n’ai rien fait de mal »

La députée LREM Agnès Thill était très mal vue au sein de la majorité à cause de ses prises de positions controversées, notamment sur l’existence d’un lobby LGBT à l’Assemblée nationale. Cette déclaration a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Après son éviction de la majorité, elle a affirmé sur Franceinfo que : « Je dois pouvoir, dans ce pays, dire ce que je pense. Je n’ai rien fait de mal, je ne fais rien de mal ». Elle considère qu’elle est tout simplement la cible d’une « lapidation ».

 

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