Les GAFA et autres consorts sont conviés à un tête à tête avec Monsieur Trump, président des Etats-Unis qui n’est pas très satisfait du traitement de l’information sur le web.
« On va avoir une petite réunion que le président présidera. On aura les grandes compagnies de l’internet, les gros réseaux sociaux, les moteurs de recherche et de personnes qui ne sont pas contentes de ce que font ces entreprises », a annoncé Larry Kudlow, principal conseiller économique du président, dans une conférence improvisée -du moins en apparence-.
Depuis quelques temps le président Trump et des membres éminents du parti républicain critiquent ouvertement la diffusion de l’information par Facebook et d’autres médias et réseaux sociaux. Ils soutiennent que ces derniers limitent la propagation des voix républicains au profit des démocrates et de la gauche. Du fait de domination de Google, Twitter et Facebook sur l’information en ligne outre-Atlantique, la Maison Blanche pourrait demander une enquête aux autorités compétentes de la concurrence.
La présence de Twitter et de Facebook est attendue. Surtout que c’est par tweets que Monsieur Trump aime s’exprimer comme en aout ou il avait porté ces accusations en 280 caractères : « Les médias sociaux sont totalement discriminatoires contre les voix républicaines, conservatrices. Nous ne laisserons pas cela se produire. Ils réduisent les opinions de nombreuses personnes à DROITE, tout en ne faisant rien aux autres »
Le président avait aussi accusé le moteur de recherche Google de mettre en avant les résultats peu favorables à son image. En septembre des dirigeants de Facebook et de Twitter avaient été contraints de s’exprimer sur le sujet devant le Congrès. Google a refusé de se présenter devant le congrès.