Opiniatre 18 janvier 2019

Ce n’est pas la première fois que les propos de la député En Marche choquent. Cette ancienne directrice d’école est une opposante farouche à la PMA et elle a réaffirmé cette position le jeudi 17 janvier.

L’élue a déclaré que l’absence de genre dans le mot parent favorise l’éclosion d’écoles coraniques ». Si les propos font polémiques assez largement dans la classe politique, c’est une nouvelle fois de son propre parti que viennent les attaques les plus frontales.

Dans une lettre qu’elle a envoyé à ses collègues du groupe majoritaire, elle affirme notamment que soutenir dans la future révision de la loi le « parent d’intention » – le parent n’ayant pas de lien biologique avec l’enfant – « permet la multiplication des parents » et que le mot parent « n’a alors plus aucun sens ».

« Il en découle politiquement que cette absence de genre dans le mot parent favorise l’éclosion d’écoles coraniques et le départ de nos élèves vers celles-ci », affirme l’ancienne directrice d’école. « Nos amis musulmans, que nous savons opposés à cet éloignement progressif des concepts de père-mère, homme-femme […] ne vont point dans la rue, ni dans les urnes, pour exprimer leur conception. Mais ils vivent en créant un monde parallèle dans la République, où les choses sont comme ils veulent. […] Il n’y a pas, chez nos amis musulmans, de parent 1 et de parent 2 », soutien Mme Thill.

Les réponses, cinglantes, n’ont pas mis longtemps à paraître. « Marre qu’une députée @LaREM puisse prononcer des propos homophobes et islamophobes aussi librement… Le courrier reçu par mes collègues et moi-même est un tapis de sottises qui stigmatise inutilement deux minorités. En France, il n’y a pas de “parallèle” à la République », a affirmé sur Twitter Laurence Vanceunebrock-Mialon (LREM).

 

 

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