Le technicien italien n’est pas insensible aux approches de la Fédération brésilienne de football. Mais toute décision sur le fait de sauter le pas dépendra de la volonté du club dont il a actuellement la charge.

Carlo Ancelotti sera-t-il le prochain sélectionneur de l’équipe nationale du Brésil ? Difficile pour l’instant de le savoir. Mais cette perspective enchante en tout cas les deux parties.

À commencer par la Confédération brésilienne de football (CBF) en quête d’un entraîneur sur le banc de la Seleção depuis le départ du précédent, Tite, au lendemain de la dernière désillusion en Coupe du monde de football au Qatar.

Le président de la fédération Ednaldo Rodrigues, chargé de cette mission, semble avoir en effet fait de l’actuel entraîneur du Real Madrid, un de ses favoris pour l’emploi.

Approche répétée

« Je l’admire vraiment pour son honnêteté dans sa façon de travailler et la constance de son travail. Il n’est plus à présenter. Ancelotti n’est pas seulement le favori des joueurs, il est également celui des fans. Partout où je vais au Brésil, c’est le prénom que les supporters me demandent », a admis le patron de la CBF le 26 mars dernier dans les colonnes de Reuters.

Des propos qui font écho à ceux de plusieurs autres joueurs brésiliens concernant Ancelotti. Ederson, le gardien de but de Manchester City, ses compatriotes du Real Madrid Militao, Vinicius ou encore Rodrygo, ont tous récemment indiqué leur être disposé à accueillir le coach champion d’Europe en titre à la tête de la sélection Auriverde.

« Oui, la réalité est que si l’équipe nationale du Brésil me veut, je suis très excité », déclaré l’intéressé en marge de la confrontation entre son équipe et Valladolid ce dimanche.

Perez pour trancher

Il a toutefois rappelé une nouvelle fois son souhait de poursuivre l’aventure au Real Madrid le plus longtemps possible. Une preuve de son amour pour le club avec qui il reste sous contrat jusqu’en 2024. À moins que le président Florentino Perez ne décide autrement.

Ce qui, de l’avis de plusieurs observateurs, risque d’arriver si les Merengue – surnom du Real Madrid –, finissent la saison sans un trophée conséquent. Largué par son grand rival du Barça en championnat, le Real n’a plus que la Ligue des champions où elle affronte Chelsea en quart de finale, comme objectif de saison.

En attendant, la fédération brésilienne va continuer de tout faire pour séduire Ancelotti.