La Roumaine, ancienne numéro un mondial du tennis, s’est vue infliger une suspension de quatre ans pour avoir échoué, en marge de l’US Open 2022, à un test antidopage. Son passeport biologique est également soupçonné d’irrégularités.
Le couperet est tombé. Onze mois après sa suspension provisoire pour violation de la réglementation antidopage et passeport biologique non-conforme, Simona Halep a été condamnée, mardi 12 septembre 2023 par l’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (ITIA). La joueuse roumaine écope de quatre ans de suspension courant jusqu’au 6 octobre 2026.
Soit au lendemain des quatre tournois du Grand Chelem de cette année-là. « Après un processus d’audience complexe et rigoureux, nous saluons la décision du tribunal indépendant », a indiqué la patronne de l’ITIA Karen Moorhouse sur le site internet de l’organisation.
Le Roxadustat évoqué
Le Roxadustat, médicament antianémique vendu le nom d’Evrenzo et interdit aux athlètes par l’Agence mondiale antidopage (AMA) depuis 2015, a notamment été détecté « sur la base du prélèvement et de l’analyse de 51 échantillons de sang fournis par le joueur dans le cadre de son PBA » en marge d’un contrôle en août 2022.
« Le volume de preuves que le tribunal devait examiner était substantiel. L’ITIA a suivi les processus appropriés comme nous le ferions avec n’importe quelle autre personne – conformément au Code mondial antidopage -, remplissant notre objectif et notre responsabilité de faire respecter le principe de compétition loyale, au nom du sport », indique le communiqué d’annonce qui met à mal la carrière de Halep.
Bataille engagée
À 32 ans – elle les aura le 27 septembre 2023 –, la détentrice de deux titres de GC ne pourra revenir sur le circuit qu’à un âge avancé. À moins qu’elle n’obtienne gain de cause en appel. L’ancienne vainqueure de Wimbledon a en effet annoncé la poursuite de la bataille destinée à « blanchir son nom de ces fausses allégations et à faire éclater la vérité ».
Halep plaide en effet la prise d’un complément alimentaire contaminé au Roxadustat dans le cadre de sa défense. Un argument recevable pour le tribunal de l’ITIE qui indique toutefois « qu’une telle ingestion ne pouvait entraîner la concentration de la quantité de roxadustat trouvée dans l’échantillon positif ».