Quelques jours après que de lourds soupçons aient visé la Syrie concernant une attaque chimique à Douma, les représailles ne se sont pas faites attendre. Le week-end dernier, la France, l’Angleterre et les Etats-Unis ont mené une opération militaire à l’encontre de la Syrie.
Une alliance critiquée
Une opération conjointe des États-Unis, du Royaume-Uni et de la France a eu lieu en Syrie dans la nuit du 13 au 14 avril. Les frappes ont ciblé Damas, et la région de Homs. Des sites militaires et un centre de recherche soupçonnés d’héberger le programme chimique du régime auraient été touchés. Très proche du régime de Bachar-al-Assad, le président russe Vladimir Poutine a vivement critiqué les actions menées. Le plus fidèle allié de la Syrie appelle d’urgence à une réunion à l’Organisation des Nations Unies (ONU).
La Syrie dans une colère noire
Sur les chaines de télévisions syriennes, les images des frappes passent en boucle. Le régime syrien semble condamner fortement l’opération militaire menée pendant le week-end. « Trois agressions traitresses ont été perpétrées aujourd’hui à l’aube par les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne, avec le lancement d’environ 110 missiles vers des cibles syriennes à Damas et dans ses environs« , a déclaré un porte-parole de Damas.
Une enquête pour déterminer l’usage d’armes chimiques
L’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC), a décidé de mener une enquête on ne peut plus poussée afin de mettre en lumière les événements qui ont poussé les trois pays (France, Angleterre, Etats-Unis) a bombarder la Syrie.
« Nous laisserons l’équipe faire son travail de manière professionnelle, objective, impartiale et loin de toute pression. Les résultats de l’enquête infirmeront les allégations mensongères » contre Damas, affirme Fayçal Mokdad, vice-ministre syrien des Affaires étrangères.