Depuis les attaques terroristes qui ont frappé la France en 2015, le territoire reste la cible privilégié des assaillants. Cette semaine, deux hommes ont été mis en examen par un juge antiterroriste pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.
La communauté LGBT visée ?
Mardi 12 juin, deux hommes âgés de 21 et 22 ans ont été placés en garde à vue pour association de malfaiteurs. Ils sont soupçonnés d’avoir voulu perpétrer une action au nom de l’idéologie du groupe Etat Islamique (EI). D’après la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), « des couteaux, un dispositif de mise à feu et de la propagande du groupe jihadiste ont été retrouvés en perquisition ».
Pour l’heure, des sources proches des enquêteurs et de la GDSI ont indiqué que leur plan d’action était on ne peut plus imprécis. Cependant, plusieurs éléments laissent penser qu’ils envisageaient de s’en prendre à des homosexuels.
Dans un communiqué, le ministre de l’Intérieur précise que la DGSI a détecté courant 2018 « l’activité d’un compte évoluant dans la sphère radicale islamiste », sur les réseaux sociaux. « Les opérations de surveillance des services de renseignement ont repéré un possible passage à l’acte permettant ainsi leur arrestation« , explique le communiqué.
51 attentats déjoués depuis janvier 2015
Depuis les attentats du quotidien satirique « Charlie Hebdo » et ceux du 13 novembre 2015, les enquêteurs sont sur le qui-vive. Pendant de longs mois, la France a été placée en état d’urgence, permettant ainsi de déjouer de nombreux attentats. Malgré toute la surveillance des policiers, Paris a une nouvelle fois connue la panique en mai dernier. Une attaque terroriste avait coûté la vie à un jeune parisien de 29 ans.
Par ailleurs, un attentat d’une plus grande envergure a pu être évité. En effet, un partisan de l’EI avait ciblé un club libertin.