Opiniatre 3 février 2020
Drapeau américain flottant au dessus d'une foule.

 

Le coup d’envoi des primaires démocrates a été donné ce lundi dans l’Iowa (État du Midwest des États-Unis). Onze candidats sont toujours en lice pour défier le président républicain Donald Trump en novembre prochain, mais quatre tirent clairement leur épingle du jeu.

Ce lundi 3 février démarrent les primaires démocrates dans l’Iowa, après que les candidats ont rencontré une dernière fois les électeurs dimanche, jour du « Super Bowl ». La finale de l’investiture démocrate, elle, se jouera jusqu’au 16 juin 2020 entre une vingtaine de candidats affichant une diversité inédite, avec des profils, origines et âges variés. Mais à l’approche du premier vote dans l’Iowa, ce sont quatre septuagénaires, tous blancs qui se dégagent dans les sondages nationaux.

Le profil des candidats

Le premier n’est autre que Joe Biden (77 ans). L’ancien vice-président de Barack Obama reste l’un des favoris, malgré sa fragilité. Il peut compter sur son expérience, sa grande renommée à travers le pays et ses huit ans passés à la Maison Blanche pour prendre avantage. Le second candidat, Bernie Sanders (78 ans) est un vétéran populaire. Il avait perdu face à Hilary Clinton en 2016. Mais en 2020 il a l’occasion de prendre sa revanche. Le sénateur indépendant bénéficie d’importantes levées de fonds et surtout d’un grand soutien des jeunes qui rêvent d’un vrai socialisme.

Le troisième se nomme Elizabeth Warren (70 ans). Elle incarne l’espoir de la gauche. La sénatrice conserve joue la carte de son histoire personnelle, digne du rêve américain, pour avoir du soutien. Il y a enfin Michael Bloomberg (77 ans). Le milliardaire et ancien maire de New York, ex-républicain puis indépendant, est entré tardivement dans la course à l’investiture. Quatrième dans les sondages, il arrose déjà les électeurs de publicités auto-financées et monte dans les sondages.

Un candidat doit afficher au moins 1.991 délégués pour l’emporter

Après l’Iowa, ce sera au tour du New Hampshire de voter (le 11 février), puis le Nevada (22 février) et la Caroline du Sud (29 février). D’autres primaires auront lieu le 3 mars (appelé Super Tuesday), le 10 mars, du 14 au 17 mars, du 24 au 29 mars, du 4 au 7 avril, le 28 avril, en mai et juin.

Avec cette course serrée, il n’est pas exclu qu’un candidat n’obtienne pas assez de voix avant la convention démocrate, le 13 juillet. Pour clamer victoire, un candidat doit afficher au moins 1.991 délégués, qui sont assignés proportionnellement aux prétendants à la Maison Blanche d’après le résultat de chaque vote des primaires. On dénombre 3.979 délégués dits « assignés » à un candidat. Si personne n’obtenait la majorité lors d’un premier tour, ces délégués deviendraient libres de voter pour quelqu’un d’autre.

Leave a comment.

Your email address will not be published. Required fields are marked*

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.