Opiniatre 26 juin 2020
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Réunie ce vendredi en AG, la Fédération française de football (FFF) a validé le maintien de la Ligue 1 à 20 clubs au lieu du format à 24 souhaité par Amiens et Toulouse. Ces deux clubs sont ainsi condamnés à la relégation en Ligue 2 la saison prochaine.

Sans surprise, l’Assemblée générale de la Fédération française de football (FFF), réunie ce vendredi, a approuvé à 82,33 % la convention et le protocole financier qui lie la FFF à la LFP pour la période 2020-2024. Ainsi, la quasi-totalité des 200 délégués de clubs amateurs et professionnels valide le maintien de la Ligue 1 à 20 clubs, en dépit d’une ultime intervention des présidents d’Amiens et de Toulouse, Bernard Joannin et Olivier Sadran, pour faire infléchir le vote. Les deux clubs vont donc jouer en Ligue 2 la saison prochaine.

Amiens « retournera devant le Conseil d’Etat »

C’est un énième coup dur pour Amiens, très actif dans les médias ces derniers jours pour prôner l’élargissement du championnat à 24. Le club estime ce format gérable au niveau du calendrier et bénéfique à « l’intérêt général du football ». Il dénonce par ailleurs l’arrêt brutal de la Ligue 1 alors que l’Espagne, l’Italie, l’Allemagne et l’Angleterre ont repris leur championnat au nom de l’équité sportive.

Le président d’Amiens, Bernard Joannin a promis vendredi en Assemblée qu’il « retournera devant le Conseil d’Etat » pour contester cette décision, qui va selon lui « détruire le club d’Amiens, avec des dizaines de familles qui vont perdre leur emploi ». La formation picarde tombe de haut d’autant qu’une décision du Conseil d’Etat laissait entrevoir un élargissement à 24. La plus haute juridiction administrative avait en effet suspendu les relégations au motif que la Ligue les avait prononcées sur la base d’une convention FFF-LFP caduque. Elle avait alors enjoint les instances du football à réétudier le format du Championnat.

Noël Le Graët dit avoir suivi l’avis de l’Etat

Dans une intervention très courte, le président de Toulouse Olivier Sadran s’est dit, lui, « choqué » du fait que « la temporalité du football n’ait pas été respecté ». Il rappelle : « Notre jeu est régi par des règles temporelles : 90 minutes, la durée d’un match, et 38 journées, la durée de la compétition. À partir du moment où les règles sont modifiées de manière unilatérale, ça fausse le jeu ».

Le président de la FFF, Noël Le Graët dit avoir simplement « respecté ce que disait l’Etat » et être « très fier » de la décision. « Vous imaginez un président de la Fédé dire au président de la République ou au Premier ministre :  »vous nous avez demandé d’arrêter mais on s’en fiche, on continue » ?», se défend-t-il.

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