La « frontière » demeure dans les têtes avant qu’elle ne le soit sur les terres. Elle est en nous car deux individus ne se ressemblent pas. Chaque personne est une personne unique, caractérisée par des qualités personnelles qui ne se répètent pas chez une autre personne. Cela, en raison de différences dans l’éducation familiale, de conditions et de situations différentes qui varient d’une personne à l’autre dans la même famille. Ainsi qu’entre une famille et une autre, dans la même communauté et également d’une communauté à l’autre, entre différents pays même s’ils restent similaires dans l’essence humaine.
La notion de frontière n’est pas documentée historiquement aussi précisément. Mais ce qui est convenu aujourd’hui, c’est que chaque nation a besoin de son état souverain à travers lequel elle exprime sa culture. Les nations ont désormais un droit absolu sur leur terre ou leur patrie.
Lorsque nous disons que l’état est souverain, nous entendons deux choses d’une grande importance : premièrement, l’état détient un pouvoir absolu face à ses nationaux chez lui. Deuxièmement, l’état n’est pas soumis à une autorité supérieure soit à la communauté des autres états. « Les frontières politiques sont le reflet de la force ou de la faiblesse de l’état, une manifestation de son pouvoir morphologique ou apparent », précise le père de la géopolitique Friedrich Ratzel.
Il existe quatre critères pour la démarcation des frontières politiques : le critère stratégique dans la période précédant la Première Guerre mondiale, le critère ethnographique de la civilisation pendant l’entre-deux guerres, le critère économique à l’heure actuelle, le critère de l’inégalité de pouvoir, d’oppression et d’accords. En partant de ce principe, chaque pays est libre de choisir sa politique étrangère, notamment en matière d’immigration.