Opiniatre 12 septembre 2021

Le chroniqueur de Face à l’info à Cnews était attendu samedi sur France 2 quant à une probable candidature à la présidentielle de 2022. Mais il a préféré garder entier le mystère même si les indices s’accumulent à ce propos.

Au final, on n’en saura pas davantage que ce que l’on sait déjà. Du moins sur l’éventualité d’une candidature au scrutin présidentiel d’avril prochain. Éric Zemmour donné partant depuis plusieurs mois a refusé samedi d’indiquer une position claire sur le sujet. Le journaliste invité de Léa Salamé et Laurent Ruquier sur On est en direct, s’est tout juste épanché sur son envie d’y aller en raison de sa souffrance de voir sa France disparaître. Il reste cependant muet à propos de son agenda, évoquant la volonté de vouloir faire les choses bien et à sa manière. « Quand je déciderai d’être candidat, je viendrai dire que je le suis », a-t-il indiqué sur le plateau de France 2.

Douche froide donc pour de nombreux curieux qui s’attendaient peut-être à une déclaration de candidature. Ils n’en sauront rien pour l’instant. On sait en revanche que Zemmour ne craint pas de se lancer et que le cas échéant, ce ne sera pas pour jouer les figurants, comme il l’a martelé lui-même samedi.

Pas de ralliement

Autre point éclairci grâce au passage du chroniqueur vedette de Cnews sur France 2, c’est sa détermination à rester maître de son destin. Éric Zemmour a en effet fait savoir qu’il ne soutiendrait personne en cas de non-participation à l’élection présidentielle. Pas de ralliement envisagé donc avec qui que ce soit du paysage politique national à ce stade. Car, argumente-t-il, aucune des formations politiques en lice n’est à même de bénéficier de son soutien. Ni la droite à travers Les Républicains (LR) qu’il juge désincarnée ni l’extrême droite incarnée par la patronne du Rassemblement national, Marine Le Pen qu’il estime incapable de battre Emmanuel Macron.

Un livre pour jauger sa popularité

D’ici là, Zemmour devrait demeurer à travers la promotion de son nouveau livre à paraître le 16 septembre, dans une zone grise qu’il affectionne. Celle qui consiste à se couvrir du manteau de journaliste tout en instillant dans l’opinion les idées d’un acteur politique de premier plan. Une duplicité que le Conseil supérieur de l’audiovisuel a cependant percée à jour cette semaine en sommant les médias de lui décompter son temps parole publique conformément à la règle sur l’équité médiatique des acteurs politiques. Au grand dam de l’intéressé qui crie à la censure.

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