À l’occasion de la Journée internationale de la paix, célébrée le mercredi 21 septembre, le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, a rappelé les valeurs portées par son organisation. En premier lieu la solidarité, sans laquelle l’humanité ne pourrait avoir de paix.
Le monde a célébré, le mercredi 21 septembre, la Journée internationale de la paix. A cette occasion, le président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach a publié un éditorial dans lequel il parle des valeurs fondamentales de son organisation. Parmi celles-ci figurent la non-discrimination, l’égalité et la solidarité.
Les JO bannissent les différences et les inégalités
Selon le dirigeant allemand, le thème de cette année, à savoir « Mettre fin au racisme. Bâtir la paix », est « un message que le CIO et le mouvement olympique portent avec une résonance particulière ». Cela est d’autant vrai ue l’idée fondamentale qui sous-tend les Jeux Olympiques est d’unir le monde dans une compétition pacifique. La paix se trouve donc au cœur de sa mission, incarnée par les athlètes. Pendant les jeux, ces sportifs mettent de côté les différences qui divisent le monde pour se livrer à une concurrence saine et intense sous un seul et même toit dans le village olympique. Les JO constituent ainsi un formidable symbole de paix, destructeur de racisme et de toute forme de discrimination.
ADN des Jeux Olympiques, la politique de non-discrimination garantit l’égalité entre les individus, quels que soient leur origine sociale, leur sexe, leur race, leur orientation sexuelle ou leurs convictions politiques. « Pour autant, estime Thomas Bach, une politique de non-discrimination ne saurait, à elle seule, suffire à bâtir une paix durable ». Il pense qu’il ne faut pas seulement respecter l’autre, mais aller plus loin en se soutenant les uns les autres. « Nous devons faire preuve de solidarité. Sans solidarité, point de paix », a fait valoir le président du CIO.
Formation d’équipes olympiques de réfugiés
Thomas Bach note que la solidarité est au cœur des Jeux Olympiques. Pour preuve, l’organisation redistribue 90 % de ses revenus pour soutenir les athlètes et le développement du sport dans le monde entier. Aussi, elle a formé la toute première équipe olympique des réfugiés pour les Jeux Olympiques de Rio 2016 et une autre pour l’édition de Tokyo 2020. Ces sportifs n’avaient aucune équipe nationale à laquelle appartenir, ni aucun drapeau à porter, ni même d’hymne national à chanter. Ces moments forts et historiques ont envoyé un message d’espoir et d’inclusion.
En 2022, le CIO continue de soutenir les réfugiés et les nations déstabilisées, en particulier l’Ukraine. Il a exprimé sa pleine solidarité avec la communauté olympique ukrainienne. Et l’organisation en fait de même pour les autres peuples. Ainsi, soutient-elle les communautés olympiques en Afghanistan, au Yémen et dans d’autres pays touchés par les guerres. La multiplicité de ces conflits l’oblige d’ailleurs à renforcer ses efforts. « Alors que l’humanité est confrontée à un si grand nombre de crises existentielles simultanées », souligne Thomas Bach, la « mission de paix et de solidarité [du CIO] est plus importante que jamais. ».