La fermeture à la circulation des voies sur les berges de la Seine, à Paris, imposée par la maire de la ville, Anne Hidalgo, n’a pas eu l’effet espéré contre la pollution.
La fermeture des voies sur berge à la circulation est à l’origine d’une vive polémique. En effet, depuis son instauration par la mairie parisienne, la ville n’a jamais connu autant de bouchons et la circulation en voiture y devient impossible.
De nombreuses personnalités ont dénoncé cette décision, qui a été faite au nom de la sauvegarde de l’environnement, et présentée comme une mesure contre la pollution de l’air dans la ville Lumières.
Dans les faits, cette mesure a encore plus coupé Paris et ses habitants issus des classes sociales supérieures du reste de la région et des classe populaires et moyennes, qui se retrouvent privées d’accès à la capitale.
Les Opposants à cette mesure ont donc trouvé un nouvel argument, cette semaine, avec la sortie d’une étude d’Airparif sur la qualité de l’air à Paris.
On y découvre que la fermetures des berges n’a pas permis de diminuer la pollution et que l’air de paris est toujours aussi malsain. En fait, sur les berges, la qualité de l’air s’est légèrement améliorée, quand elle s’est légèrement détériorée sur d’autres axes de circulation, comme le précise le rapport :
« Ces impacts ne touchent pas la pollution de fond et restent limités aux abords des axes routiers concernés. De ce fait, aucun impact significatif sur l’exposition des populations n’a été mis en évidence à la hausse ou à la baisse ».
De quoi mettre un nouveau bâton dans les roues de la femme politique, dont la réélection s’avère de plus en plus improbable.