Alors que mardi se déroulaient plusieurs manifestations de travailleurs aux quatre coins de la France, des fauteurs de troubles sont venus semer le désordre dans les rues de Paris. Plus d’un millier de Black Blocs ont saccagé mobilier urbain, véhicules et autres enseignes de restauration. Qui sont-ils ?
Une mouvance ultra-violente
« Les black blocs forment, dans les manifestations, des groupes éphémères, dont l’objectif est de commettre des actions illégales, en formant une foule anonyme non identifiable », expliquait alors Pierre-Henry Brandet, ancien porte-parole du ministère de l’Intérieur.
Francis-Dri, auteur du livre « Les Black Blocs, la liberté et l’égalité se manifestent », a décrypté leur comportement. « C’est la raison pour laquelle ces individus portent des vêtements noirs ou très sombres, ce qui rend difficile le travail d’identification et d’interpellation. Ils s’habillent ainsi au dernier moment et changent immédiatement de tenue une fois les exactions terminées. Ils sont anticapitalistes, écologistes radicaux, anarchistes, généralement anti-Etat, ce qui les place à l’extrême gauche de l’échiquier politique ».
Arrestations à la chaine
En France, près d’un millier de personne appartiendrait à cette mouvance extrêmement violente. Mardi, la préfecture de police annonçait que 31 commerces ont été dégradé dont deux incendiés, 6 véhicules ont été incendiés et 10 autres ont été dégradés. Du mobilier urbain a également été dégradé.
D’après des informations transmises par la préfecture de police de Paris, les Black Blocs étaient plus d’un millier à bloquer la manifestation, qui se déroulait sans encombres. Le bilan de leurs actions est très lourd. 31 commerces ont été dégradé dont deux incendiés, 6 véhicules ont été incendiés et 10 autres ont été dégradés. Du mobilier urbain a également été dégradé.
Les policiers sont parvenus à arrêter plus de 200 d’entre eux, et une centaine a été placée en garde à vue. Le ton monte quant à la réaction des forces de l’ordre. En effet, les policiers auraient tardé à intervenir, laissant alors ces individus agir à leur guise.