Opiniatre 11 mai 2018

Depuis plusieurs semaines, la colère des étudiants gronde. Le gouvernement, qui souhaite que l’entrée en cycle supérieur soit fait par sélection, se heurte à ces milliers d’étudiants. En effet, afin montrer leur mécontentement, des étudiants ont décidé de bloquer leurs universités, et de faire annuler certains examens

Des sites occupés

Il y a quelques semaines, des universités de Rennes, Nanterre ou encore Paris étaient touchées par de nombreux blocages. Afin de faire face à la réforme de l’enseignement supérieur, les étudiants n’ont pas hésité à déranger certains campus. Dépassés par la situation, les directeurs de plusieurs universités se sont résous à faire appel aux forces de l’ordre.

Le ton monte de part et d’autre

Certains directeurs comme Georges Haddad, ont dénoncé la tournure qu’ont pris les événements. Mais la colère monte également du côté des étudiants. « Est-ce qu’on a le droit de passer nos examens? Le problème c’est qu’ils prennent des décisions pour nous, en notre nom, alors qu’on a rien demandé. Si on a le malheur de ne pas s’y retrouver, on est forcément fachos. On a absolument pas le droit d’être contre », laissait filé une étudiante de Nanterre.

Les partiels de plusieurs universités ont été annulés, ce qui n’est pas pour réjouir les nombreux étudiants souhaitant passer leurs examens. « C’est une minorité qui bloque. Plein de gens veulent aller en cours. Il y a une majorité silencieuse qui ne veut pas ça« , disait un autre étudiant.

Ce vendredi, le centre d’examen d’Arcueil, en banlieue parisienne, a été touchée par un blocage massif de près de 200 étudiants. Ils sont venus très tôt ce matin pour empêcher le bon déroulement des examens de fin d’année. Résultat ? Les partiels prévus ont du être une nouvelle décalés.

 

 

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