Opiniatre 23 janvier 2021

 

Placardisé à Naples depuis bientôt un an, le Polonais va désormais poursuivre sa carrière du côté de la Cannebière. Retour en quelques épisodes sur une saga aux multiples rebondissements.

L’OM tient-il enfin son grand attaquant ? Difficile de le savoir à cet instant, tant les dernières recrues au poste ont multiplié les déceptions. Du coup, chaque nouvelle arrivée suscite à la fois, enthousiasme et méfiance. Une chose est certaine néanmoins : le club entraîné par Villas Boas vient de signer un attaquant dont la Juventus rêvait seulement quelques mois plus tôt. Le Polonais Arkadiusz Milik a paraphé jeudi, avec le club marseillais, un prêt de 18 mois assorti d’une option d’achat obligatoire de 8 millions (+ 4 M de bonus) et un bonus à la revente. C’est l’épilogue de plusieurs mois de bras de fer entre l’attaquant et son désormais ex-club Naples.

Fin d’un feuilleton

Pour comprendre comment on en est arrivé à ce divorce, il faut remonter à 2019. La Juventus alors en quête de renfort offensif fait les yeux doux à Milik qui se laisse séduire. Les deux parties parviennent même à un accord, selon la presse napolitaine. Sauf que d’accord, il n’y en aura pas avec Aurelio De Lauretiis, l’opiniâtre président de Naples. Devant l’intransigeance de ce dernier, le joueur polonais dont le contrat court jusqu’en juin 2021, se braque et refuse de prolonger, contrairement au souhait du Napoli qui craignait de devoir le laisser filer gratuitement une fois son bail arrivé à terme. Cette perspective et surtout ce refus du joueur n’enchantent pas le patron de Naples, réputé très dur en affaires. Il décide alors de ne plus faire jouer le gaucher aux 38 buts en 93 apparitions en série A.

L’OM flaire le bon coup

À mesure que le temps avançait, la situation devenait intenable pour les deux parties. Alors, l’intérêt de l’OM a été vu de part et d’autre comme un canot de sauvetage. Toutefois, il a fallu négocier âprement pour faire signer Milik. Le président toujours aussi pointilleux a effet voulu empêcher le retour en Italie de l’attaquant en insérant dans son contrat une clause anti-Série A. Face au refus du joueur, il a finalement cédé, non sans faire payer l’achat du joueur au prix fort. Car même si le Polonais de 26 ans est doué, 12 millions pour un joueur, dont le contrat expirait dans quatre mois, restent élevés. Mais Marseille en manque d’attaquant digne de ce nom, ne pouvait pas laisser passer l’occasion. Juin aurait peut-être été trop tard.

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